Le 25 janvier dernier, le général Toumba Mohamed, ministre d’État chargé de la Sécurité, a livré une analyse incisive de la situation sécuritaire avant la prise de pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Il a dénoncé une « sous-traitance sécuritaire » à double niveau, qu’il a qualifiée de profondément éprouvante pour le pays.

La dépendance sécuritaire envers la France : une coopération paradoxale

Cette « sous-traitance » se manifestait par une dépendance excessive vis-à-vis de partenaires étrangers, notamment la France, pour assurer la sécurité nationale. Le général Toumba a souligné que cette coopération, censée renforcer la lutte contre le djihadisme, a paradoxalement engendré la désolation. Il a critiqué la présence des troupes françaises au Niger, initialement justifiée par la nécessité de combattre le terrorisme, affirmant que ces forces n’ont pas apporté les garanties sécuritaires escomptées. Selon lui, ces acteurs se permettaient des subterfuges pour éviter d’intervenir efficacement. Il a également estimé que cette justification a servi de prétexte au déploiement des forces françaises.

Cette déclaration s’inscrit dans un contexte où la France a signé de nombreux accords de défense et de coopération militaire avec des pays africains dès les indépendances, visant à stabiliser les jeunes régimes.

Vers une sécurité souveraine : la nouvelle vision du CNSP

Le général Toumba a aussi évoqué que la France soutenait que les armées africaines ne pouvaient pas résoudre seules le problème sécuritaire. Cette attitude a conduit à une dépendance accrue des États africains envers les forces françaises et européennes, une situation que le CNSP entend rectifier en reprenant le contrôle total de la sécurité nationale.

En outre, le ministre Toumba a mis en garde contre les « menaces » de l’ancienne puissance coloniale, la France, qui, selon lui, « s’allie à ses voisins pour déstabiliser le Niger » en utilisant des « chevaux de Troie ». Face à cette situation, il a exhorté à « redoubler de vigilance » pour maintenir la stabilité du pays.

Cette prise de position reflète une volonté des autorités actuelles de rompre avec une politique de dépendance sécuritaire, en privilégiant une approche souveraine et autonome de la défense nationale. Elle illustre l’ambition de redéfinir les partenariats internationaux, en mettant l’accent sur le renforcement des capacités internes et la valorisation des ressources nationales pour assurer la sécurité du pays.

By Ibrahim

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Gouvernance financière : pratiques des fédérations sportives nationales

La gouvernance financière dans les fédérations sportives nationales est un enjeu crucial. Ces organisations doivent assurer une gestion efficace des ressources financières pour promouvoir le développement du sport. Plusieurs praticiens s’engagent à mettre en place des principes transparents et responsables.

L’une des pratiques essentielles concerne la planification budgétaire. Les fédérations doivent élaborer des budgets réalistes et équilibrés. Cela implique une prévision des revenus et des dépenses, garantissant ainsi une allocation optimale des ressources.

Un autre aspect fondamental est l’audit financier. La réalisation d’audits réguliers renforce la transparence et permet d’identifier d’éventuelles anomalies. Cela favorise également la confiance des partenaires et sponsors envers la fédération.

La formation et le développement des compétences sont également importants. Les dirigeants des fédérations doivent être formés aux meilleures pratiques de gestion financière. Cela contribue à une administration plus efficace et responsable.

Enfin, la communication avec les parties prenantes est primordiale. Les fédérations doivent informer régulièrement leurs membres et partenaires des enjeux financiers. Cela aide à maintenir une relation de confiance et à favoriser l’engagement des acteurs du sport.

En somme, la gouvernance financière des fédérations sportives nationales repose sur des pratiques rigoureuses et une communication transparente.