Dans le cadre du renforcement de la coopération judiciaire régionale, le Président de la République du Niger, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, a reçu ce jour une délégation de haut niveau des ministres de la Justice et des Droits de l’Homme des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Niamey, le 16 septembre 2025 – À Niamey, un vent de solidarité régionale souffle sur la Présidence de la République. Ce mardi, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président du Niger et Chef de l’État, a reçu une délégation de haut niveau des ministres de la Justice et des Droits de l’Homme de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette rencontre symbolique place le Niger au cœur d’une ambition commune : bâtir une justice plus robuste et mieux protéger les droits humains à travers le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Une rencontre au sommet pour la justice sahélienne
La délégation, composée de figures clés de l’AES, incluait Edasso Rodrigue Bayala, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme du Burkina Faso, Mamadou Kassogué, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme du Mali, et Alio Daouda, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme du Niger. Leur présence à Niamey marque l’aboutissement d’échanges intenses entre les trois pays, réunis au sein de l’AES, visant à harmoniser leurs efforts en matière de justice et de droits humains.
Au cours de cette réunion, les ministres ont présenté au Président Tiani un compte-rendu détaillé des projets conjoints en développement, destinés à consolider les systèmes juridiques, à favoriser la primauté du droit et à garantir le respect des droits essentiels dans une région confrontée à d’importants défis de sécurité et sociétaux.
Un front uni pour la souveraineté juridique
Cette rencontre se déroule alors que l’Alliance des États du Sahel s’affirme comme un acteur clé de la coopération régionale. En unissant leurs forces, le Niger, le Mali et le Burkina Faso visent à construire des institutions judiciaires solides, capables de répondre aux attentes des citoyens face à des défis communs tels que l’insécurité et la corruption. « L’unité est notre force », a déclaré un ministre, selon des sources proches de la présidence.
La présence du Dr Soumana Boubacar, ministre et directeur de cabinet du Président, ainsi que de Mahamane Lawali Roufai, secrétaire général du gouvernement, souligne l’importance accordée par le Niger à cette coopération trilatérale.
Le Sahel trace sa propre voie
Face à des crises multiples, cette audience envoie un message clair : l’AES est déterminée à poser les bases d’une région plus juste et équitable. En plaçant la justice et les droits humains au cœur de leur agenda, les trois pays tracent une voie ambitieuse pour l’avenir, avec des projets qui pourraient transformer le paysage judiciaire du Sahel et renforcer la confiance des citoyens envers leurs institutions.
Cette journée a incarné l’espoir d’un Sahel uni, où la justice et les droits humains restent des piliers incontournables. Les perspectives de cette collaboration seront suivies de près.