À Niamey, le Premier ministre Mahaman Ali Lamine Zeine a reçu ce lundi une délégation de la Banque mondiale, conduite par son représentant résident, Affouda Léon Biaou. Les discussions ont porté sur la consolidation du secteur bancaire nigérien à travers un programme d’accompagnement en cours d’élaboration.

Niamey, 3 novembre 2025 – Le Premier ministre nigérien, Mahaman Ali Lamine Zeine, en charge de l’Économie et des Finances, a présidé ce lundi une session de travail stratégique avec la délégation de la Banque mondiale. Au cœur des échanges : les leviers à activer pour renforcer la solidité du secteur bancaire national, à travers un programme d’accompagnement en cours de finalisation.

Le Niger et la Banque mondiale : un socle financier à consolider pour soutenir la relance

Cette rencontre a été dédiée à l’appui du secteur financier, considéré comme un pilier central pour amortir les chocs économiques et stimuler une croissance durable. Le chef du gouvernement a exposé ses priorités pour une mise en œuvre rapide et efficace du dispositif, conçu pour répondre aux fragilités structurelles du système monétaire nigérien.

« Nous avons examiné les outils nécessaires pour fortifier cette branche vitale et lui insuffler une vitalité nouvelle, fondement d’une expansion saine et d’une sérénité durable », a déclaré M. Zeine, insistant sur l’urgence de solutions pragmatiques adaptées aux besoins du terrain.

Une coopération technique au service de la transformation

Affouda Léon Biaou a salué la qualité de la collaboration entre Niamey et la Banque mondiale, réaffirmant l’engagement de l’institution à accompagner les autorités dans la construction d’un cadre d’intervention souple et adapté aux réalités locales. « Ce mécanisme ambitionne de propulser le secteur bancaire et les acteurs qui en dépendent, favorisant ainsi un élan économique global », a-t-il souligné.

Dans un contexte marqué par des réformes structurelles ambitieuses et des contraintes budgétaires, ce projet pourrait jouer un rôle déterminant dans l’élargissement de l’accès au crédit, la modernisation des infrastructures financières et la dynamisation de l’entrepreneuriat.

Vers une finance plus inclusive et résiliente

Les deux parties ont convenu de poursuivre les concertations techniques en vue d’un lancement imminent du programme. Cette phase de coopération pourrait transformer le paysage financier nigérien, posant les jalons d’un système plus inclusif et mieux armé pour accompagner la transformation économique du pays.

Les regards se tournent désormais vers les prochaines étapes, porteuses d’espoir pour une finance sahélienne plus robuste, au service du développement et de la souveraineté économique du Niger.

By Ibrahim