À New York, une concertation stratégique entre le Maroc et les États du Sahel propulse l’Afrique de l’Ouest vers une connectivité maritime inédite, portée par la vision royale du Roi Mohammed VI.

New York, 25 septembre 2025 – Alors que les gratte-ciel de Manhattan illuminent un ciel automnal prometteur, un couloir discret de la Mission permanente du Royaume du Maroc à l’ONU s’est transformé, hier, en atelier stratégique pour l’Afrique de l’Ouest. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a accueilli ses homologues du Tchad (Dr Abdoulaye Sabre Fadoul), du Mali (M. Abdoulaye Diop), du Niger (M. Bakary Yaou Sangaré) et du Burkina Faso (M. Karamoko Jean-Marie Traoré). Cette concertation, tenue en marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, a ravivé des alliances tout en propulsant l’initiative royale du Roi Mohammed VI vers l’opérationnalisation, susceptible de redessiner les contours économiques d’une région enclavée.

De la vision royale à la feuille de route sahélienne : une réponse stratégique à l’enclavement

Lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI lors de son discours du 6 novembre 2023, à l’occasion du 48ᵉ anniversaire de la Marche Verte, l’Initiative Atlantique vise à rompre l’isolement géographique des États sahéliens, en prévoyant un accès privilégié à l’océan via des partenariats en infrastructures portuaires, routières et logistiques.

Les pays du Sahel, confrontés à des corridors terrestres vulnérables et à des coûts d’importation élevés, y voient un levier de souveraineté. Imaginez des routes transsahariennes modernisées reliant Bamako ou Niamey aux ports marocains de Tanger Med ou Dakhla : une intégration directe aux chaînes de valeur atlantiques devient envisageable.

Financement et connectivité au cœur des échanges : vers une gouvernance partagée

Sous l’impulsion de Nasser Bourita, les ministres sahéliens ont discuté des étapes concrètes d’implémentation : évaluation des besoins en connectivité, mécanismes de financement conjoints, et cadre institutionnel pour une gouvernance partagée. Cette initiative a été unanimement saluée comme stratégique et pleine d’avenir pour la région.

Dans un contexte où l’Alliance des États du Sahel (AES) accélère son intégration autonome, ce dialogue avec Rabat reflète une diplomatie pragmatique. Le Maroc, pivot atlantique, se positionne comme un allié naturel, loin des ingérences extérieures.

Le Maroc, partenaire clé contre l’enclavement : des opportunités concrètes pour les citoyens sahéliens

Pour les millions de ruraux et d’entrepreneurs menacés par la désertification et les chaînes d’approvisionnement précaires, cette concertation new-yorkaise représente une bouffée d’oxygène, promettant une diversification des routes commerciales, et des opportunités en agriculture durable, en énergie renouvelable et en formation technique.

Cette initiative s’aligne sur les Objectifs de développement durable de l’ONU, démontrant que les solutions africaines se forgent à travers des partenariats bilatéraux audacieux, transformant ainsi les déserts en artères vitales.

Et maintenant : quelle vitesse pour l’opérationnalisation ?

La question centrale demeure le rythme d’exécution. L’intégration du Sahel dans l’économie bleue atlantique pourrait créer une nouvelle dynamique géopolitique, modifiant les équilibres traditionnels de l’Afrique de l’Ouest. Le Maroc réussira-t-il à s’installer durablement comme le pont logistique incontournable entre l’Europe, l’Atlantique et le cœur du continent ?

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By Ibrahim