Le chef d’état-major de l’Armée de Terre, le général Maman Sani Kiaou, a effectué ce lundi une visite officielle à Agadez pour superviser la passation de commandement dans la Zone de Défense n° 2. Dans un contexte sécuritaire tendu, cette opération symbolique renforce les liens entre le haut commandement et les unités déployées aux confins sahéliens.
Agadez, 3 novembre 2025 – Le général de brigade Maman Sani Kiaou a atterri ce lundi matin à l’aéroport international Mano Dayak d’Agadez pour une visite officielle axée sur la transition à la tête de la Zone de Défense numéro 2.
Une arrivée sous haute escorte
Une délégation, composée du gouverneur de la région, Ibra Boulama Issa, de Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, sultan de l’Aïr, et de représentants des autorités locales et des forces armées, a accueilli avec les honneurs le général. Cette mise en scène souligne l’importance stratégique de l’opération dans une région où Agadez demeure un pivot sécuritaire essentiel pour la stabilité nationale.
Passation de commandement dans la Zone n°2
Au cœur de cette mission était la supervision d’une cérémonie consacrant le passage de relais au sein de la Zone de Défense n° 2. Le colonel Djibrilla Mamoudou Idrissa, après un mandat marqué par des défis opérationnels, a officiellement transmis ses responsabilités au colonel Samaila Tahirou. La passation, empreinte des rites militaires traditionnels, s’est déroulée sous la présidence directe du général Kiaou.
Cette cérémonie a rassemblé des autorités administratives, des chefs d’unités de défense et de sécurité, ainsi que des figures emblématiques comme le sultan de l’Aïr et les conjoints des militaires, témoignant du soutien humain crucial pour la résilience des troupes.
Un nouveau commandement face aux défis sahéliens
Le colonel Samaila Tahirou, désormais à la tête de cette zone sensible, a été chaleureusement félicité par l’assemblée, illustrant la confiance en sa capacité à relever les défis à venir, particulièrement dans la lutte contre les menaces asymétriques. La visite du chef d’état-major reflète un rapprochement entre le haut commandement et les théâtres d’opérations, à un moment où le Niger renforce ses dispositifs de défense territoriale.