À Niamey, le ministre Bakary Yaou Sangaré a reçu Alhassan Cissé, nouveau représentant de la FAO au Niger. Ensemble, ils ont posé les bases d’une coopération renforcée pour lutter contre l’insécurité alimentaire et soutenir les filières agricoles locales.
Niamey, 23 octobre 2025 – Au cœur des enjeux alimentaires qui agitent le Sahel, une prise de contact diplomatique ouvre la voie à de nouvelles impulsions. En effet, le 22 octobre, le ministre des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, a rencontré Alhassan Cissé, nouvellement investi comme représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) au Niger. Cette audience marque le début d’un partenariat renforcé face aux défis de la sécurité alimentaire.
Une entrée en fonction marquée par le dialogue
Dans l’intimité du cabinet ministériel, entouré de ses conseillers, le ministre a accueilli le diplomate onusien avec les honneurs dus à son rang. Alhassan Cissé, avec son expertise en développement rural, a remis ses accréditations officielles, scellant son intronisation à la tête du bureau FAO de Niamey. Ce moment a ouvert la voie à un dialogue franc et constructif sur le renforcement des liens entre le gouvernement nigérien et l’agence onusienne.
Le Niger et la FAO : vers une coopération opérationnelle
Les discussions ont mis l’accent sur la création d’une alliance plus dynamique. Les deux diplomates ont réaffirmé leur volonté d’une collaboration fluide, respectueuse de l’autonomie du pays hôte.
« C’est une page blanche à écrire ensemble, pour un impact tangible sur le terrain », pourrait-on résumer l’esprit des échanges.
Des projets alignés sur les priorités nationales
Du soutien aux filières agricoles locales aux initiatives contre la désertification, les pistes évoquées visent à ancrer des projets concrets, alignés sur les priorités nationales. Cette rencontre s’inscrit dans la feuille de route présidentielle, incarnant une offensive diplomatique visant à renforcer les alliances internationales pour un progrès humain inclusif.
La FAO, un partenaire stratégique pour le Niger
Dans un Niger confronté aux aléas climatiques, la FAO émerge comme un partenaire important. Ses programmes touchent déjà des milliers de fermiers, notamment par le biais de formations en irrigation résiliente et d’alertes précoces sur les invasions acridiennes.
Un horizon de coopération à concrétiser
À l’issue de cette rencontre, l’atmosphère laissait transparaître un optimisme prudent. Bakary Yaou Sangaré et Alhassan Cissé ont esquissé un avenir où le Niger, riche en potentiels agricoles, pourrait pleinement bénéficier de l’expertise internationale. Les prochaines étapes, qu’elles soient dans des documents officiels ou sur le terrain, testeront la sincérité des engagements formulés.