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La 46ᵉ édition du Sabre National coïncide avec le cinquantenaire de l’institutionnalisation de la lutte traditionnelle, sous le thème : « 50 ans de Kokowa : au cœur de la Souveraineté, du Patriotisme et de la Refondation du Niger ». Ce grand événement se déroulera du 19 au 28 décembre 2025 à Tahoua, à l’arène de lutte Hamidine Maïdaré.
Les meilleurs lutteurs sont attendus, chaque région espérant voir son champion marquer l’histoire. Cet article propose une analyse approfondie des principaux lutteurs, de leurs forces régionales ainsi que des surprises possibles de cette grande messe de la lutte nigérienne.
Comme pour chaque édition, le Sabre National 2025 s’annonce passionnant, alliant expérience, technique et jeunesse. Chaque combat pourrait modifier le classement et écrire de nouvelles légendes. Les yeux sont rivés sur les quatre grands favoris actuels, qui dominent l’actualité de la lutte traditionnelle.
Abba Ibrahim de Niamey est le champion en titre. En pleine forme, il demeure le lutteur le plus constant du circuit. Sa technique, sa puissance et son expérience lui donnent un net avantage, mais il fera face à des rivaux affamés de victoires.
Issaka Issaka de Dosso, vétéran de la lutte nigérienne, est en quête de son 7ᵉ titre historique, après avoir remporté six sabres. Sa persévérance et sa force sont des atouts, bien qu’il doive se méfier des jeunes talents.
Aibo Hassan de Maradi, étoile montante, espère décrocher son premier sacre national à cette édition, grâce à son style imprévisible. Enfin, Zakirou Zakari de Tahoua, un espoir local, avec le soutien d’un public passionné, pourrait réaliser l’exploit.
Selon le journaliste sportif Abdoul Aziz Issaka Moussa, ces lutteurs sont parmi les meilleurs du moment, convainquant par leur forme athlétique et leur technicité. Tous les lutteurs sont dangereux, et de nombreux talents émergent, surtout de Tillabéri, Maradi, Dosso et Tahoua.
Il souligne l’intérêt croissant du public pour la lutte traditionnelle, avec l’organisation de plusieurs tournois et l’amélioration des gains. Les jeunes lutteurs comme Salah Maman et Abdoul Rachid Chago montrent également un grand potentiel.
Cependant, certains lutteurs, comme Mansour Issa (Diffa) et Yacouba Adamou (Niamey), approchent de la fin de carrière. Malgré leurs atouts, leur déclin semble inévitable. En revanche, Aibo Hassan et Abba Ibrahim, parmi d’autres, se dirigent vers leur apogée.
Abdoul Aziz Mahamadou de Bonferey estime qu’Abba Ibrahim progresse constamment, s’étant imposé comme champion national depuis 2020. Il qualifie Issaka Issaka de « lutteur de tous les records », avec un total impressionnant de finales disputées.
Zakirou Zakari est également considéré comme un grand favori, impulsé par sa jeunesse, tandis qu’Aibo Hassan doit apprendre à concilier rapidité et prudence pour espérer atteindre le titre national.
Malgré les défis dans certaines régions, comme Agadez et Zinder, des talents comme Adamou Abdou et Mansour Issa continuent de briller. Chaque région a ses forces, et la lutte traditionnelle devrait encore nous réserver des surprises à la 46ᵉ édition.
Maradi mise aussi sur des lutteurs expérimentés et de jeunes talents. Niamey peut s’appuyer sur Abba Ibrahim et des jeunes prometteurs. Pour cette édition, la vigilance autour des quatre lutteurs favoris sera essentielle.
Abdoul Aziz Ibrahim de l’ONEP admire également Aibo Hassan pour son fair-play et son spectacle en arène, soulignant qu’il incarne des valeurs positives dans le sport. Les quatre lutteurs principaux représentent fièrement leur écurie et devraient inévitablement être surveillés.
Assad Hamadou, Envoyé spécial