Tillabéri, 12 décembre 2024 – La région de Tillabéri, déjà éprouvée par les violences jihadistes, a été le théâtre d’un drame le mercredi 11 décembre.
Des groupes armés non étatiques (GANE) ont attaqué un village proche de la mine d’or de Samira.
Une violence aveugle à Tillabéri
Selon les témoignages, les assaillants ont mené une incursion meurtrière dans le village de Libri, semant la terreur parmi les habitants. Des civils innocents ont été froidement assassinés, et leurs maisons ainsi que leurs greniers ont été incendiés. Le bilan provisoire s’élève à au moins 138 morts.
Les assaillants n’auraient épargné ni hommes, ni femmes, ni enfants, tirant à vue sur la population. Cette attaque témoigne de la cruauté de ces groupes armés, qui s’en prennent aux civils pour terroriser les populations et déstabiliser la région.
Un défi sécuritaire persistant
Cet événement souligne l’ampleur du défi sécuritaire auquel fait face le Niger. Les GANE multiplient les attaques dans la région, visant aussi bien les forces de défense et de sécurité que les civils. Depuis plusieurs semaines, les forces armées nigériennes mènent une opération de grande envergure pour neutraliser les groupes terroristes et rétablir la sécurité. Cependant, ces efforts montrent que la tâche est loin d’être accomplie.
Conséquences humanitaires
Ce massacre va aggraver la crise humanitaire dans la région de Tillabéri.
Les violences ont déjà déplacé des milliers de personnes de leurs domiciles. Les besoins en assistance humanitaire restent considérables. La communauté internationale doit agir rapidement pour aider le Niger à lutter contre le terrorisme.
Le massacre récent à Tillabéri rappelle la gravité de la situation sécuritaire au Sahel. Les populations civiles en sont les principales victimes. Une mobilisation immédiate est essentielle pour fournir une aide d’urgence. Il faut aussi une approche globale pour résoudre les causes profondes du problème.