Bamako, cœur battant du Sahel : les premiers Jeux de l’AES, symbole d’unité et d’espoir

Bamako, le 19 juin 2025 –
Dans une Afrique sahélienne confrontée à des défis sécuritaires et socio-économiques, un vent d’espérance souffle sur Bamako. Du 21 au 28 juin, la capitale malienne accueillera un événement historique : les premiers Jeux de l’Alliance des États du Sahel (AES). Annoncé par le ministre nigérien de la Jeunesse et des Sports, Sidi Mohamed El Mahmoud, lors d’une conférence chargée d’émotion, cet événement inédit réunira le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Bien plus qu’une compétition sportive, cette célébration est un creuset d’unité, un hymne à la résilience et une leçon de fraternité pour la jeunesse, appelée à redessiner l’avenir d’une région.



Une communion historique par le sport : L’AES unit ses forces vives à Bamako

Ces Jeux, placés sous le haut patronage du général Assimi Goïta, président en exercice de l’AES, verront plus de 500 athlètes des trois nations s’affronter dans diverses disciplines alliant modernité et héritage. Au programme : football U17, lutte traditionnelle, bras de fer, tir à l’arc, judo, karaté, taekwondo, kung-fu wushu et athlétisme. Chaque épreuve célèbre la richesse culturelle du Sahel, où force corporelle et esprit s’entrelacent. Ce n’est pas seulement une compétition, mais un dialogue vivant entre des peuples unis par une histoire commune.


Jeux de l’AES
Jeux de l’AES : la jeunesse, fer de lance du renouveau face aux défis de sécurité

Dans un Sahel éprouvé par l’insécurité – avec plus de 10 000 morts civiles en 2023 selon l’ONG ACLED – et les impacts du changement climatique, ces Jeux incarnent un sursaut moral essentiel. Ils rappellent à la jeunesse sahélienne qu’elle est la gardienne de son destin. Discipline, solidarité, respect des règles : ces valeurs, incarnées par chaque athlète, éclairent un chemin vers la cohésion. Dans ce contexte, la jeunesse doit se lever pour créer et innover. Les Jeux de l’AES sont une école de vie, appelant à transcender les fractures par l’effort collectif.

L’AES : un acte fort d’intégration et de souveraineté pour le Sahel

Nés de la volonté des dirigeants de Bamako, Ouagadougou et Niamey, ces Jeux s’inscrivent dans la dynamique de l’Alliance des États du Sahel, fondée en septembre 2023. Malgré les défis, les trois nations ont choisi de bâtir leur propre intégration régionale. Ce rendez-vous sportif, orchestré simultanément par les ministres des trois pays, manifeste cette ambition : faire du Sahel un espace de souveraineté collective, où la jeunesse est le moteur d’un progrès endogène. Le véritable défi sera de transformer cet élan en actions durables, sans dérives autoritaires.


Jeunesse du Sahel
Jeunesse du Sahel : votre ardeur, clé de la renaissance de la région

Jeunesse du Sahel, ces Jeux sont votre miroir. Ils vous invitent à voir dans chaque effort un pas vers l’unité et dans chaque victoire un triomphe de l’espoir. Les défis du Sahel – insécurité, pauvreté – ne se vaincront pas par la résignation, mais par l’audace d’une génération qui refuse de plier. Soyez les architectes d’un Sahel prospère, où solidarité prime sur division et où le sport devient un langage universel pour panser les blessures.

Le 21 juin, lors de la cérémonie au Palais des Sports Salamatou Maïga, que Bamako devienne le cœur battant d’une région qui se réinvente. Jeunes du Mali, du Niger, du Burkina Faso, portez vos couleurs haut, non pour dominer, mais pour unir ! C’est dans votre ardeur et votre rêve d’un meilleur avenir que le Sahel retrouvera sa véritable renaissance.

By Ibrahim

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Gouvernance financière : pratiques des fédérations sportives nationales

La gouvernance financière dans les fédérations sportives nationales est un enjeu crucial. Ces organisations doivent assurer une gestion efficace des ressources financières pour promouvoir le développement du sport. Plusieurs praticiens s’engagent à mettre en place des principes transparents et responsables.

L’une des pratiques essentielles concerne la planification budgétaire. Les fédérations doivent élaborer des budgets réalistes et équilibrés. Cela implique une prévision des revenus et des dépenses, garantissant ainsi une allocation optimale des ressources.

Un autre aspect fondamental est l’audit financier. La réalisation d’audits réguliers renforce la transparence et permet d’identifier d’éventuelles anomalies. Cela favorise également la confiance des partenaires et sponsors envers la fédération.

La formation et le développement des compétences sont également importants. Les dirigeants des fédérations doivent être formés aux meilleures pratiques de gestion financière. Cela contribue à une administration plus efficace et responsable.

Enfin, la communication avec les parties prenantes est primordiale. Les fédérations doivent informer régulièrement leurs membres et partenaires des enjeux financiers. Cela aide à maintenir une relation de confiance et à favoriser l’engagement des acteurs du sport.

En somme, la gouvernance financière des fédérations sportives nationales repose sur des pratiques rigoureuses et une communication transparente.