Refondation politique : Le Niger accueille les voix de la transition ouest-africaine

À l’ouverture de la Première Session du Conseil Consultatif de la Refondation, le Président nigérien Abdourahamane Tiani a reçu une délégation de haut niveau, comprenant les responsables parlementaires de l’AES ainsi que des représentants du Tchad et du Ghana. Cette rencontre souligne un dialogue régional crucial sur les enjeux de gouvernance et de souveraineté.

Une audience à forte portée symbolique

Le 28 juin 2025, la Présidence de la République du Niger a été le théâtre d’une audience officielle avec les Présidents des Conseils de Transition du Burkina Faso et du Mali, ainsi que les Présidents des Assemblées Nationales du Tchad et du Ghana. Cette réunion a eu lieu à l’occasion du lancement du Conseil Consultatif de la Refondation, qui vise à redessiner l’architecture institutionnelle nigérienne.

Des figures de la transition réunies à Niamey

La délégation incluait l’Honorable Bougouma Ousmane pour le Burkina Faso, le Général de Corps d’Armée Malick Diaw pour le Mali, l’Honorable Ali Kolotou Tchaïmi pour le Tchad, et l’Honorable Alban Sumana Kingsford pour le Ghana. Tous ont participé à la concertation autour des réformes politiques, dans un contexte de multiples transitions et de réaffirmation des souverainetés nationales.

L’État nigérien mobilisé autour du processus

Aux côtés du Président Tiani, plusieurs membres du gouvernement, dont le Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine et le Ministre de l’Intérieur Mohamed Toumba, ont pris part à l’audience. La présence du Dr Mamoudou Harouna Djingarey, président du nouvel organe consultatif, a également souligné l’importance de ce cadre.

Une dynamique régionale en construction

Au-delà de la solennité, cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de mutualisation des expériences de transition. Le Niger aspire à mettre en œuvre une diplomatie régionale proactive, visant l’écoute mutuelle et l’affirmation de trajectoires politiques autonomes. Ce moment fort confirme l’ancrage d’un dialogue interparlementaire en quête de nouvelles perspectives pour l’avenir institutionnel du Sahel.