AES en action : l’alliance place les femmes au cœur de son projet régional

Niamey, 18 juillet 2025 Dans un élan de coopération régionale sans précédent, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et Chef de l’État du Niger, a reçu, le jeudi 17 juillet 2025, une délégation de haut rang. Cette délégation regroupe les Ministres en charge de la Promotion de la Femme et de la Solidarité des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette rencontre vise à renforcer les politiques en faveur de l’égalité de genre et de l’action sociale au sein de cet espace régional en pleine affirmation.

Au Palais présidentiel de Niamey, les figures clés de l’AES étaient présentes : Mme Kabore Passawende Pélagie (Ministre burkinabè de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille), Mme Diarra Djénaba Sanogo (Ministre malienne de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille), et Mme Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni (Ministre nigérienne de l’Action sociale et de la Protection de l’enfance). Ces représentantes ont assisté à la première Réunion des Ministres en charge de la promotion de la femme et du genre de l’AES, organisée du 14 au 17 juillet 2025.

Un sommet stratégique : L’AES met le genre au cœur de son projet confédéral

Cette rencontre ministérielle, première du genre, constitue une étape décisive dans l’opérationnalisation des ambitions de l’Alliance des États du Sahel, regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger. L’objectif est de poser les bases de politiques concertées pour promouvoir l’autonomisation des femmes, protéger les droits des enfants et renforcer la cohésion sociale dans une région éprouvée par des défis sécuritaires et socio-économiques. En plaçant la question du genre au cœur de ses priorités, l’AES cherche à construire une confédération inclusive.

Les discussions ont porté sur des stratégies concrètes visant à amplifier l’impact des initiatives en faveur des femmes et des familles. Les ministres ont partagé leurs expériences nationales, explorant des pistes de collaboration transfrontalière, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la lutte contre les violences basées sur le genre.

Unité au sommet : le général Tiani engage le Niger pour les femmes du Sahel

Le Général Tiani, figure centrale de cette rencontre, a réaffirmé son engagement à faire de l’AES un modèle d’intégration régionale. Accompagné de personnalités de premier plan, il a salué l’importance de cette initiative, reflétant l’attention particulière portée par le Niger à la cause féminine. Cette cause est perçue comme un levier stratégique pour le développement durable de la région.

Mme Gamatié, coordinatrice de la Plateforme Unique des Femmes de l’AES, a souligné son rôle innovant pour fédérer les efforts des trois pays en matière d’égalité de genre. Ce mécanisme aspire à devenir un espace d’échange et de plaidoyer pour les droits des femmes, valorisant leur rôle dans la construction d’un Sahel pacifié et prospère.

Un avenir solidaire : L’AES, un espoir nouveau pour l’émancipation des femmes

Cette audience n’est pas qu’un simple protocole, elle incarne un message fort : l’AES met les femmes et les familles au cœur de son projet de société. Alors que la région est confrontée à des défis complexes, cette première réunion ministérielle pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour l’émancipation féminine et la cohésion sociale.

À la sortie du Palais présidentiel, les membres de la délégation ont exprimé leur optimisme quant aux résultats de cette réunion, promettant des actions concrètes pour réaliser ces engagements. Cet événement représente une lueur d’espoir pour un Sahel uni, équitable et résilient.

Selon vous, quels sont les principaux défis que la Plateforme Unique des Femmes de l’AES devra relever pour atteindre ses objectifs d’égalité de genre dans la région ?

By Ibrahim