Tillabéri, le 11 décembre 2024 – La région de Tillabéri a été frappée par un nouveau drame. Dans la nuit du 9 décembre, des membres de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) ont attaqué le village d’Anzourou, causant la mort de neuf personnes, un blessé et un disparu.

Victimes identifiées : membres de la milice locale

Les victimes de cette attaque sont des membres de la milice locale armée : Issifi Boureima, Hassane Saley, Saley Mass, Seydou Hassane, Soumaila Morou, Illiassou Abdou, Mère de Mouni, Abassa Moumouni et Mounkaila’s Sound. Talhatou Seydou, blessée lors de l’attaque, reçoit actuellement des soins médicaux, tandis qu’Idrissa Nouhou est toujours porté disparu et pourrait être aux mains des assaillants.

Cycle de violence : détresse à Anzourou

Cette nouvelle attaque s’ajoute à la longue liste de violences par des groupes extrémistes dans la région. Les habitants de Tillabéri vivent dans la peur constante. Malgré les opérations militaires, les djihadistes continuent d’intimider les populations. Il est impératif que des solutions radicales soient trouvées pour mettre un terme à ce cycle de violence.

Appel à l’État : renforcer la sécurité et l’assistance humanitaire

Les habitants d’Anzourou réclament au gouvernement de renforcer la sécurité dans la région et de mener des opérations conjointes avec les forces de défense et de sécurité pour traquer les terroristes. Ils souhaitent également que l’État fournisse une assistance humanitaire aux familles des victimes et aux personnes déplacées.

Urgence de l’action : protéger les populations civiles

Face à la multiplication des attaques, les autorités doivent intensifier leurs efforts pour protéger les populations civiles et rétablir la sécurité dans la région. L’urgence d’un renforcement des moyens pour lutter contre le terrorisme est évidente, tout comme la nécessité d’une coopération renforcée avec les pays voisins.

Développement du Sahel : une solution à long terme

Depuis l’essor du djihadisme au Sahel, ce sont les populations qui font les frais de la situation. Il est urgent de développer le désert en y implantant des industries, des bases militaires et des écoles de formation. En modernisant cette vaste région, nous inciterons les groupes armés à se retirer, car « la nature a horreur du vide ». Tant que ces territoires resteront sous-développés, les djihadistes continueront à s’y installer.

By Ibrahim