Les militaires nigériens se distinguent lors de la première édition de l’athlétisme à Agadez
Le samedi 6 septembre 2025, sous un soleil éclatant, le Stade régional Sidi Mohamed d’Agadez a vibré au rythme des exploits sportifs. Le Général de Brigade Mamane Sani Kiaou, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre, a présidé la cérémonie de clôture de la première édition de l’athlétisme de l’armée nigérienne. Cet événement mémorable a uni les Zones de Défense du Niger, célébrant le talent et l’esprit de camaraderie au sein de la grande famille militaire.
Courses, sauts et exploits : le palmarès d’une compétition inoubliable
Ce rendez-vous inédit a rassemblé des athlètes d’élite dans une ambiance électrisante. Les performances marquantes ont eu lieu dans diverses disciplines, notamment le saut en hauteur, les courses de 100 m, 200 m, 400 m, 1 500 m (hommes et femmes) et 5 000 m. Le clou du spectacle a été l’éprouvant 10 000 m.
À l’issue de 25 tours acharnés, Ali Gaisser, de la Zone de Défense n°3, a franchi la ligne d’arrivée en tête avec un temps impressionnant de 36’46’’, suivi de près par Yacouba Souleymane Abdoul Majid (Zone 7, 36’55’’) et Hassan Rabé (Zone 3, 37’00’’). Tous les athlètes ont été salués pour leur bravoure et leur ténacité.
L’athlétisme militaire : une réussite organisationnelle et humaine
Les organisateurs, sous la direction de l’État-Major de l’Armée de Terre, ont exprimé leur satisfaction quant à la réussite de l’événement. En renforçant les liens entre militaires, la compétition a également promu l’excellence sportive. Les meilleurs athlètes ont été récompensés par des médailles d’or, d’argent et de bronze, ainsi que des primes allant de 50 000 à 100 000 FCFA.
La cérémonie a été rehaussée par la présence du Gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, illustrant ainsi un moment d’unité nationale.
Une tradition sportive est née
Cette première édition annonce le début d’une tradition sportive prometteuse, où l’effort et la solidarité des militaires nigériens rayonnent bien au-delà des stades. Cela soulève la question de savoir si cette tradition sportive pourrait s’étendre à d’autres disciplines pour renforcer le lien entre l’armée et la nation nigérienne.