Alors que le blocage des ports américains menaçait de provoquer pénuries et hausses de prix à un mois de l’élection présidentielle aux États-Unis, les dockers ont mis fin à une grève de trois jours après un accord sur une augmentation salariale d’environ 62% sur six ans, portant les salaires moyens de 39 à 63 dollars de l’heure. Outre les répercussions sur l’économie nationale, cette crise aurait pu également peser sur la campagne présidentielle, en particulier pour le camp démocrate, traditionnellement soutenu par les syndicats. Décryptage de Jean-Christian Vinel, professeur et maître de conférences en histoire des États-Unis à l’université Paris Cité.