Colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou, Président de la FENIFOOT : « Je suis candidat au poste de membre du Conseil Exécutif de la FIFA pour avoir l’opportunité d’apporter à notre institution faitière la somme de mes expériences diverses et variées dans le football, de la base au sommet»
Colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou, Président de la FENIFOOT
M. Le Président, Niamey accueille, ce vendredi 22 Novembre 2024, l’Assemblée Générale de l’UFOA B, en marge du Championnat d’Afrique Scolaire de la zone. Pouvez-vous nous parler de ces événements ?
Cette Assemblée Générale Ordinaire de notre zone se tient en effet, en marge du Championnat d’Afrique Scolaire qui regroupe les équipes masculines et féminines des moins de 15 ans de notre zone. Elle est le point d’orgue d’une semaine extrêmement chargée avec l’organisation de plusieurs activités connexes qui concourent à la vitalité de notre zone. Plusieurs ateliers étaient au programme pour contribuer à la formation et au renforcement des capacités des ressources humaines chargées de gérer nos compétitions de plus en plus nombreuses et variées, et qui montent en termes d’exigence dans l’organisation et la conduite.
En effet, les jeunes entraîneurs, les arbitres, le « Safeguarding » (ou la protection des enfants), et les officiers média, autant de formations en si peu de temps et dans un cadre unique, cela est un fait innovant et inédit qui force l’admiration et le respect.
A travers ces multiples formations impactantes, nous avons la preuve du rôle social et inclusif du football, qui contribue à rendre meilleurs ses acteurs.
Ces évènements se déroulent en présence de plusieurs dirigeants de la FIFA, de la CAF et de l’UFOA-B. Cela démontre l’attractivité de notre pays qui, en dépit des difficultés, progresse à travers des investissements porteurs pour l’avenir.
M. le Président, le championnat de la Super Ligue 2024-2025 vient de débuter. Alors, quelles sont les principales innovations apportées cette année pour améliorer le déroulement du championnat ?
Cette saison, nous avons mis l’accent sur la professionnalisation de nos clubs. Parmi les innovations, nous avons : l’introduction d’un système de licences de club (CLOP) pour garantir la conformité des clubs aux normes de la CAF. En effet, conformément à son objectif de développer le football à travers le continent, la CAF a étendu le système à toutes ses associations membres afin qu’il soit mis en place durant les compétitions nationales de clubs de première division. La mise en œuvre du CLOP dans les compétitions nationales garantit que les normes minimales soient respectées dans le football professionnel sur le continent.
Nous envisageons aussi, d’ici la fin de la saison, des essais sur l’utilisation de la technologie pour la gestion des matches, notamment une version lite de la VAR. Certains de nos arbitres sont déjà formés en la matière.
Depuis l’année dernière, un effort particulier a été fait pour améliorer la visibilité de notre championnat. Toutes les grandes affiches sont en direct sur l’application FIFA+. Et mieux, nous venons de parapher un partenariat historique avec la télévision nationale RTN pour la retransmission en direct de certaines affiches de la Super Ligue, Coupe Nationale, entre autres. Il est prévu aussi la signature de convention avec d’autres catégories de médias, privés notamment.
Nous sommes entrain de travailler à contribuer à l’attractivité de nos compétitions, notamment la Super Ligue et la Coupe Nationale. Avec le soutien de l’Etat, nous avons augmenté substantiellement les récompenses aux différents lauréats. Ainsi, le champion national et le vainqueur de la Coupe Nationale reçoivent chacun une récompense de 20.000.000 de FCFA. Sans oublier le vice-champion et le finaliste malheureux qui sont également primés. Nous allons poursuivre les efforts pour améliorer les dotations.
Quelle appréciation faites-vous du parcours de la sélection nationale dans les éliminatoires de la CAN Maroc 2025 ?
Nous serons absents à Maroc 2025, et nous sommes évidemment déçus par cette non-qualification, à un seul point du 2e du groupe, le Soudan. Nous avons été plombés par un début de qualification raté. Malgré des résultats probants dans les deux dernières journées, nous sommes éliminés. C’est une grosse déception. Mais je pense qu’il faut positiver, notre large victoire 4-0 contre le Soudan et surtout la victoire historique à Accra 2-1 contre le Ghana sont très significatives et constituent de réels motifs d’espoir sur lesquels nous pouvons accentuer le travail.
Le parcours de notre équipe a été marqué par des moments d’intensité et de résilience. Nous avons vu des progrès, surtout dans l’engagement collectif, l’animation offensive et le travail défensif. Cela démontre que les investissements en formation et en encadrement technique commencent à porter leurs fruits. Nous sommes désormais focus sur les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 qui vont reprendre en mars 2025. Avec le staff technique nous allons tirer les enseignements de la campagne marocaine et insister sur nos atouts pour aller de l’avant. Croyez-moi, cette expérience nous sera très utile car, un groupe est né, l’équipe a énormément progressé. Elle a une âme avec des joueurs patriotes et déterminés, un staff motivé. Il était évident que quelque chose est né entre Lomé et Accra. Nous espérons continuer sur cette dynamique positive.
Les éliminatoires du CHAN aussi s’annoncent à grands pas. Quelles sont les attentes de la FENIFOOT concernant la performance de notre équipe locale lors du CHAN ?
Nos attentes sont élevées. Vous savez que sur les 7 éditions du CHAN (Championnat d’Afrique des Nations) déjà organisées par la CAF, nous avons participé à 4 (au Soudan en 2011, au Rwanda en 2016, au Cameroun en 2021 et en Algérie en 2023). Nous avons imprimé une certaine régularité. Le CHAN est une vitrine importante pour nos joueurs locaux. Nous visons une participation remarquable, avec l’objectif de franchir les phases de groupes et d’atteindre les demi-finales comme il y a 2 ans, voire la finale. C’est aussi une opportunité pour exposer nos talents et renforcer leur attractivité sur la scène continentale et mondiale.
Pour les éliminatoires de la prochaine édition prévue au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie entre le 1er et le 28 février 2025, nous avons été exemptés du 1er tour à cause de nos bons résultats précédents. Au 2ème et dernier tour, nous serons opposés au Togo en fin décembre 2024 en aller et retour. La préparation se déroule sereinement. Mais cette double confrontation sera difficile car nous savons que nos adversaires seront déterminés et revanchards ! En rappel, nous les avions sortis aux éliminatoires du CHAN dernier.
Monsieur le Président, vous êtes candidat au poste de membre du Conseil Exécutif de la FIFA à l’occasion des élections prévues le 12 mars 2025 au Caire, en Egypte. Pouvez-vous nous expliquer les raisons qui vous ont motivé à présenter votre candidature à ce poste ?
En quête de nouveaux défis, je suis candidat à ce poste, pour avoir l’opportunité d’apporter à notre institution faitière la somme de mes expériences diverses et variées dans le football, de la base au sommet.
Du poste de Président d’un club de Ligue 1 au Niger à savoir l’ASFAN, à celui de membre du Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) en passant par celui de Président de l’Association Régionale de Football de Niamey, de la Fédération Nigérienne de Football ( FENIFOOT) et de l’Union des Fédérations Ouest Africaine de Football (UFOA B), sans oublier plusieurs fonctions dans des commissions spécialisées à la CAF et la FIFA, j’estime avoir emmagasiné tout au long de ma carrière une appréciable expérience dans la gestion multiforme et quotidienne du football, sur le plan local comme international. Ce parcours est marqué par la gestion de nombreux défis pour que le football continue de véhiculer ses valeurs d’Inclusion, de solidarité, de fraternité et demeure le sport N° 1 dans le monde.
Rejoindre le Conseil de la FIFA, représente pour moi une opportunité excitante d’apporter ma modeste contribution pour le développement continu de notre passion commune.
Convaincu que depuis 2016, la FIFA s’est accordée comme mission principale de « faire revenir le football à la FIFA et la FIFA au football » à travers plusieurs formes, en se lançant dans une audacieuse et nécessaire réforme de la gouvernance et de l’organisation au service du football à laquelle je souscris entièrement. Je voudrais rejoindre cette ambition pour le bien d’un football plus mondial et plus équitable.
Rejoindre le Conseil de la FIFA serait un privilège et non un aboutissement pour moi, afin d’apporter mon expérience au monde entier et une nouvelle étape décisive dans ma vie et ma carrière, toujours dédiées et vouées au Football.
Dans cette compétition internationale, j’ai sollicité et obtenu le soutien de notre tutelle, celui du gouvernement du Niger et du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) avec en premier lieu son Président, Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, pour me permettre de défendre ma candidature et mes chances, dans les meilleures conditions possibles, afin de faire triompher les couleurs de notre Chère Patrie.
En effet, au-delà de ma modeste personne, ce serait l’occasion de porter la voix du Niger dans le concert des Nations, pour sa visibilité dans le principal organe décisionnel de la plus grande organisation sportive mondiale.
Quels sont les objectifs que vous souhaiteriez atteindre si vous êtes élu au sein de l’instance dirigeante de la FIFA et quels seraient vos axes prioritaires pour promouvoir le football africain sur la scène internationale ?
Mes objectifs seront principalement de :
- Plaider pour un Renforcement des projets Forward dédiés aux projets de développement en Afrique.
- Renforcer la représentativité des équipes africaines dans les compétitions internationales.
- Promouvoir la professionnalisation des clubs africains à travers des partenariats stratégiques.
- Enfin, prioriser la formation des jeunes talents et le renforcement des compétitions locales.
La question des infrastructures demeure problématique au Niger. Quelle lecture faite vous monsieur le Président de l’état actuel des infrastructures sportives dans le pays ?
Les infrastructures sportives au Niger restent insuffisantes pour répondre à nos ambitions.
Le centre technique national de la FENIFOOT que nous avons construit sur 12 ha est aujourd’hui, à force d’investissements, un joyau loué par tous, notamment les spécialistes et dirigeants de la CAF et de la FIFA qui sont émerveillés au point de le présenter en modèle pour le reste du monde.
Des progrès ont été réalisés, notamment avec la rénovation de certains stades et la construction de terrains synthétiques à Niamey (deux nouvelles pelouses au Centre Technique National et une au terrain musulman ) comme dans les régions, notamment à Tahoua. Celles de Maradi, Zinder, Diffa, Dosso et Tillabéri sont déjà en place depuis quelques années. La prochaine étape prioritaire en ce qui concerne les pelouses est celle d’Agadez qui est au programme. Nous devons continuer à investir pour offrir aux footballeurs des conditions dignes de compétitions internationales. Mais nous demeurons handicapés par la suspension de notre principal stade national, le Stade Général SEYNI KOUNTCHE. Depuis bientôt 4 ans, nous sommes privés de matchs à domicile faute d’homologation du stade. Je saisis cette opportunité pour solliciter le regard de tous vers ce problème, qui est un frein à nos performances dans les éliminatoires des différentes compétitions. Et je n’hésite pas à croire (sans être devin !) que si le Mena National avait joué les dernières éliminatoires de la CAN à Niamey, nous serions sans doute qualifiés car, il n’allait pas nous manquer ce petit point qui nous a fait défaut dans notre duel face au Soudan. Nous savons que l’apport du public est inestimable. Il est le 12e homme qui amène les joueurs à se surpasser et à se sublimer. Les nigériens allaient faire corps pour transmettre leurs ondes positives qui allaient nous permettre de renverser les montagnes.
Je sais que le Ministre de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports est également préoccupé par ce problème. Nous avons déjà étudié les voies et moyens pour avoir un règlement définitif. La volonté politique est affirmée. Je formule le vœu que nous irons très vite pour rattraper le retard dans les travaux de rénovation et rendre enfin ce stade mythique aux normes de la FIFA avec le respect de toutes les exigences.
En ce qui concerne les infrastructures toujours, nous avons estimé qu’il était essentiel de lancer la construction des sièges des associations régionales de football du Niger Cette décision était au cœur du plan stratégique de la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT), axé sur le développement du football sur toute l’étendue du territoire, conformément au programme de développement Forward de la FIFA visant la réalisation d’investissements entrant dans le cadre du développement du football en adéquation avec la vision de la FENIFOOT, dont l’ objectif est de briser la disparité qui existe entre la capitale Niamey et l’intérieur du pays sur le plan des infrastructures, afin de développer le football partout et pour tous .
Nous avons trouvé la solution qui était la construction, dans chacune des 8 associations régionales de football du Niger, d’un bâtiment R+1, avec au rez de chaussée, des bureaux permettent de doter l’association d’un cadre idéal de travail et accroître ainsi leur rendement, une salle de conférences leur permettant d’organiser leurs réunions et surtout les assemblées régionales et économiser leurs maigres revenus. D’ailleurs, nous avons tenu déjà plusieurs Assemblées Générales de la FENIFOOT dans ces infrastructures pour vous dire comment elles sont pratiques et fonctionnelles, et en plus, cela nous permet d’économiser sur nos charges car, il y a encore quelques années on était obligés de louer des salles pour nos activités !
Au R+1, vous avez un cyber café et 14 chambres doubles pour l’hébergement. Ces chambres servent à accueillir dans de bonnes conditions, les équipes visiteuses
En lançant ces projets, nous avions pour ambition de mettre les associations dans des meilleures conditions de travail et leur assurer une autonomie financière et de doter toutes les ligues d’une infrastructure leur offrant des bureaux pour travailler, une salle de conférences.
Actuellement sur les 8 sièges des associations régionales, 6 sont opérationnels, 2 en finition ( Zinder et Diffa).
La promotion du football à la base est un pilier essentiel pour le développement de la discipline. Quelles sont les politiques de la fédération en matière de développement du football à la base ? Quel rôle jouent les écoles et les associations sportives dans la stratégie de la fédération pour le développement du football à la base ?
La base est la fondation de toute réussite sportive. Nous avons lancé des programmes scolaires en collaboration avec le Ministère en charge de l’Éducation nationale pour introduire le football dès le jeune âge. Il y a aussi la mise en place de la FENIFOOT ACADEMY.
La FENIFOOT a suivi cette voie car, c’est notre vision. Le 3 Août dernier s’achevaient les activités de lancement du Programme « Football for Schools » au Niger, avec plus d’une centaine d’enfants et d’éducateurs. La réussite de l’évènement nous a valu une lettre officielle de remerciement de la FIFA, à travers son directeur de la division des associations membres qui aspire à faire du cas nigérien un modèle à suivre.
C’est l’occasion pour moi de rendre un hommage vibrant et sincère à nos encadreurs et bénévoles, mais aussi et surtout à notre gouvernement qui nous soutient et accompagne pleinement, notamment Monsieur le Ministre de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports dont la sollicitude nous fait chaud au cœur. Je voudrais donc réitérer ma sincère gratitude au gouvernement et à l’Etat du Niger pour avoir décidé, par l’entremise de la Ministre de l’Éducation nationale, de l’alphabétisation, de l’enseignement professionnel et de la promotion des langues nationales, Dr. Elisabeth Shérif, d’insérer la pratique du football dans le programme officiel des activités scolaires dès cette année scolaire 2024-2025.
Nous avons aussi créé la FENIFOOT ACADEMY qui est à sa première année d’existence, qui est dirigée par un coordonnateur général Monsieur Hamey Amadou, avec un pôle sportif dont le directeur est Monsieur Frederic Acosta et un pôle pédagogique dont le responsable est Monsieur Ibrahim Issaka. Quant au pôle médical , il est dirigé par Docteur Ango Adamou.
C’était un vieux rêve qui s’est réalisé le 2 janvier 2024 avec l’ouverture de ce centre de formation digne de ce nom, c’est-à-dire un cadre offrant à la jeunesse nigérienne une opportunité d’épanouissement. Ce centre a l’ambition d’être un lieu, une véritable fabrique du footballeur nigérien de demain, après un processus de longue haleine. Un cadre « Sports et Études », où le jeune sera formé aussi bien pour avoir des compétences footballistiques qu’académiques. En somme, des virtuoses du football avec des « têtes pleines ».
En effet, après avoir conçu l’idée qui germait déjà dans nos esprits depuis plusieurs années, fortement convaincus des bienfaits de la formation à la base, nous avions mis en place dans toutes les huit régions de notre pays des camps d’entraînement qui ont permis aux acteurs régionaux de procéder à la détection et la sélection des jeunes talents sous la supervision de la Direction Technique Nationale.
L’accès à cette école est totalement gratuit. Les enfants sont logés, nourris, pris en charge sur le plan éducatif et médical par la FENIFOOT et cela grâce à l’accompagnement total de l’État dans cette mission.
Nos jeunes pensionnaires bénéficieront d’infrastructures adaptées pour assouvir leur passion tout en continuant leur cursus académique et de formation professionnelle.
La FENIFOOT ACADEMY est composée d’un bloc administratif, d’un réfectoire, de chambres, d’un foyer, d’une piscine, d’un centre médico-sportif et de terrains d’entraînement.
En termes d’infrastructures sportives, nous avons deux terrains en gazons synthétiques, un terrain en gazon naturel, deux mini-terrains en terres battues. Notre idée, c’est d’avoir tous les types de terrains. Des possibilités d’extension existent dans le cadre du développement du Centre.
Bref, la FENIFOOT ACADEMY offre un cadre adéquat permettant de bien mener les missions à elle assignées, avec un personnel sportif et académique compétent et expérimenté, chargé de polir les jeunes nigériens qui seront demain de vrais professionnels sur le plan mondial, avec une bonne éducation dans le cadre de leur cursus scolaire.
Il est aussi important de préciser que les talents déscolarisés auront également l’opportunité d’être placés dans des centres de métiers avec parallèlement des cours de langues (français, anglais) qui vont les accompagner dans leur future vie professionnelle.
Pendant longtemps, nous nous étions heurtés au manque d’un fonds de roulement pour la gestion de ce centre qui se veut d’élite et qui nécessite forcément beaucoup de moyens. Ce problème de fonds a été surmonté grâce au concours de l’État qui a pris en charge cette rubrique.
Je me dois également de présenter mes remerciements sincères au Ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation, de l’enseignement professionnel et de la promotion des langues nationales, pour avoir accompagné le processus avec la mise à notre disposition du personnel enseignant.
On ne peut bien sûr pas passer sous silence le soutien de notre faitière la FIFA qui a toujours cru en nos projets, avec l’accompagnement nécessaire avec notamment FIFA TALENT dont une équipe était à Niamey en début novembre dans le cadre de l’implémentation de cette politique à travers le « Programme Développement des Talents ».
Actuellement nous accueillons le Championnat d’Afrique Scolaire des moins de 15 ans. C’est également une opportunité pour nous de mettre en place nos sélections U15, chez les garçons comme chez les filles. Donc, ici aussi nous faisons le pari de l’avenir pour notre football. Sans oublier les autres catégories qui sont en place et qui participent aux compétitions internationales, chez les filles comme les garçons (U17, U20).
Interview réalisée par Abdoul Aziz Ibrahim (ONEP)