Manu Koné et Matteo Guendouzi au milieu, Christopher Nkunku en attaque, Lucas Digne en défense: plusieurs joueurs en ont profité pour marquer de sérieux points pour les prochains mois.
« Cela compliquera mes choix pour l’avenir, mais c’est une très bonne chose de faire ces très grands matches comme face à une équipe d’Italie qui a beaucoup de qualités », a expliqué le sélectionneur.
Tout n’est cependant pas parfait et si Deschamps a eu la satisfaction de voir son équipe renouer avec son ADN, avec un gros bloc en défense et au milieu, il n’est toujours pas venu à bout de son principal chantier, l’animation offensive.
Le Championnat d’Europe en Allemagne, où les Français n’ont inscrit qu’un seul but dans le jeu, avait mis en lumière de sérieuses carences en attaque. La phase de groupes de la Ligue des nations n’a pas vraiment permis de régler ce gros souci de créativité. Dimanche à Milan, si les Bleus se sont montrés enfin performants sur coups de pied arrêtés, les joueurs offensifs ne se sont quasiment créés aucune occasion.
Déficit sans Mbappé
Les déboires de Kylian Mbappé (Euro-2024 raté, conflit financier avec le PSG, intégration laborieuse au Real Madrid, accusations de viol émanant de la presse suédoise), absent des deux derniers rassemblements, et la retraite internationale d’Antoine Griezmann sont forcément de très lourds handicaps et si la France veut poursuivre sa route au-delà des quarts de finale en Ligue des nations, prévus en mars 2025, et surtout briller lors de la prochaine Coupe du monde, elle devra combler au plus vite ce déficit. Ce qui passe fatalement par un retour au premier plan de sa superstar Mbappé.
« Laissez-le tranquille. Je suis persuadé qu’il va retrouver l’ensemble de ses moyens », a indiqué Deschamps dimanche. Une manière de couper court aux inquiétudes et de remettre à plus tard le gros sujet qui fâche.